Bio
C’est tout jeune qu’Alexandre Lichtblau débute la peinture au Carrousel du Louvre, mais ce n’est que plus tard, à l’âge de 23 ans qu’il renoue avec ce mode d’expression pour en apprendre les codes et finalement s’y dédier. Reproduisant tout d'abord les œuvres d’artistes de renom pour parfaire sa technique en appréhendant ses outils, il se lance précautionneusement sur le chemin de la pure création en se reposant sur des modèles vivants ou en laissant libre cours à son imagination. Il perfectionnera son travail et sa technique pendant deux ans en apprenant au coté d'un artiste français déjà bien installé dans le monde de l'art. Pour Lichtblau, la figure humaine est aussi complexe que passionnante : « L’homme s’efface devant la masse, usant de son visage comme d’un miroir qui réfléchit ce qui l’entoure. C’est ainsi que chaque visage apparaît comme une coque opaque qu’il devient vital de rendreperceptible ». Si l’humain le fascine, son travail ne s’y limite pas. La peinture constitue pour Lichtblau un fabuleux instrument permettant de façonner le « réel » à sa guise : obscur, insensé, cruel ou fantastique. De découvrir ce qui se cache derrière chacun de nous. Il perçoit le monde, et à sa manière, tel un artisan, travaille la matière pour le réinventer.
Démarche Artistique
Stimulé par son obsession de comprendre ce que représente notre individu à travers notre corps, il se confronte dans un premier temps au modèle vivant. C’est la figure humaine dans sa globlalité qui le passionne et l’interroge.
Son œuvre est traversée par cette passion et cette interrogation plus profonde au sujet de l’image de l’humain. La première question est alors de savoir ce que notre corps dit de nous et comment notre corps nous représente.
Quelle relation l’individu entretient-il avec son image et quelle est la dimension de celle-ci à une époque où l’image est diffusée partout et sous toutes ses formes ?
“Je ne vois plus rien avec indifférence, tout a une forme, une couleur, un sens.” dit-il. C’est précisément dans la pratique de la peinture qu’Alexandre Lichtblau va chercher des réponses. Menant le combat entre figuration et abstraction, il les percutent afin de donner sa propre dimension à l’image de la figure humaine.